Messages : 293 Date d'inscription : 30/06/2011 Age : 25 Localisation : En chasse ~ Feuille de personnageÂge :: (16/132) | Sujet: ✖ Exemple de Présentation Mer 28 Aoû - 17:06 | |
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✖ Étoile de Corail ✖ 24 lunes ∞ femelle ∞ clan des abysses ∞ chef ∞ aucun ∞ coral ∞ clan des cieux « tu étais formidable, j'étais fort minable, nous étions formidables » ✖ My Story ✖ Tu étais formidable, j’étais fort minable, nous étions formidable. Miaw. Un miaulement. Un simple miaulement sans couleurs, sans joie, sans tristesse, un miaulement plat et gris. Un miaulement de jour de pluie, un miaulement inaudible de petit chaton. Un miaulement qui se meurt. Le premier miaulement de celle qui devint grand chef. Ha, grand chef. Ils me font bien rire avec ce titre. Qu’est ce qu’ils ont tous ? L’ait-je mérité ? Je n’ai rien mérité. Je suis pas un monstre, je suis pas un ange. Je suis juste une chatte, invisible et sans intérêt. Et ça me convient. Alors pourquoi avoir accepté le rang de lieutenant et celui de meneuse. Aucune idée. Ce qui est sur, c’est que sans tout ça, sans ma naissance, rien ne serait arrivé. Et il serait encore là. Que j’étais stupide dans ma jeunesse. Je pensais que les méchants, c’était les poissons, ceux qui se terrent sous terre. Ironie que je sois leur chef à présent. Je pensais innocemment et sans mépris, mais je savais que j’étais dans le vrai. J’avais envie de le penser. On se contente d’idées surfaites pour éviter de penser. Par paresse surement. Par ennui, par pitié. Par envie de n’être qu’un, de se fonder dans la masse. C’est ce que j’aurais du faire. A mes neuf lunes, j’étais une jolie petite chatte dans la fleur de l’âge, une apprentie studieuse et sérieuse, bref, la gentille petite. Je profitais, tant que possible. Je savais que mon destin serait bientôt scellé, mais je voulais croire que je n’étais pas destinée à tomber, je devais rester là. Même si mes ailes brulaient. Même si la plus haute falaise ne touchait pas les nuages. Je voulais me dire que c’était possible. Haha. Puis j’ai rencontré ce gars là. Pas un gars, ni un mec. Un ange. Un vrai. Pelage blanc, yeux bleus, sourire innocent, un véritable petit ange. C’est lui qui m’a sorti de ma routine, qui m’a montré le monde, sous l’eau, sur terre, au dessus des nuages. C’est lui que j’ai aimé. C’est lui qui m’a aimé. Nous avons tout fait ensemble, tout ce qui était possible de faire ensemble. Je ne voulais plus rien, plus rien d’autre que rester avec lui. Puis c’est arrivé. Le jour de nos dix lunes, nos ailes étaient encore là. Ce doit être le sentiment le plus fort que j’ai jamais eu, celui qui me disait « c’est fini, cette attente, ce cauchemar. Tu es avec lui. Pour toujours. » Nous l’avons su, lorsque la nuit était tombé, que nous nous baladions. La dernière balade. Quand j’y repense, ça ne me fait rien. Les larmes montent, mais j’ai déjà revécu ce moment dans mon esprit, tellement de fois qu’il est usé et ne m’apparaît plus qu’en noir et blanc. Nous volions, heureux. Jeunes et cons. Puis je suis tombée. Tout passait au ralenti. Mes larmes qui montaient, mon esprit qui disait « c’est encore fini. Mais cette fois, c’est sans lui. » Lui qui plongeait vers moi en battant les ailes à se les arracher. Mes yeux clos. Le noir. Je ne me suis réveillé que bien plus tard, au fond d’un lac. Après avoir remonté péniblement à la surface, je cherchai du regard Petit Nuage. C’était son nom d’apprenti. Il était spécial. Était. A ma droite, je me souvins, qu’il y était. Mais à ma droite, il n’y avait plus rien. Plus qu’un gouffre béant et sans fond. Et une plume, une plume blanche de son aile. Une plume de nuage. Je me promis de ne plus pleurer. De profiter de la vie, comme avant. Mais c’est impossible. Qui peut s’empêcher de pleurer ? Personne. Même pas moi. C’est dire. J’ai fait mon deuil à présent. J’ai gravi les échelons, sans grande conviction. Après tout, j’étais loyal et serviable, mais je n’ai jamais été très enjouée. Un chef doit être gentil et aimer tout le monde non ? J’aime tout le monde, ceux de mon clan en tout cas plus que tout, mais gentille … Se forcer à sourire, c’est pas mon truc. Mais ça doit être parce que je l’ai fait pour lui que je suis ce que je suis. Pour Petit Nuage. Formidable. ✖ Mirror, mirror ... ✖ Belle ? Aucune idée. Qu’est la beauté ? Une idée, une croyance idyllique. Elle n’existe pas en moi. Je suis une chatte bien proportionnée, de taille moyenne. Poids moyen. Pelage court. Normale. Un chef ne doit pas être normal. Un chef doit être formidable, éblouissant. Je suis toute minable. Pas plus petite que la moyenne, comme les autres. Fondue dans la masse. Ce qui doit me différencier, c’est surement mon pelage écaille de tortue, plutôt rare. Quand j’étais jeune, beaucoup me charriaient sur mon pelage. Alors je l’avais appelé “écaille de torture”. Aucune raison. Quelle conne. Cependant, j’aurais pu résister aux pires tortures. Sous mes airs de petite fragile, il n’en est rien. Je ne suis pas restée à rien faire toutes ses années. Sous ce fin duvet coloré se cachent des muscles bien entrainés, résistants à toute épreuve s’ils sont contractés. Bam. Ça fait mal quand on voit que les crocs dans le ventre ne me font pas tomber à terre. Bam. Mon museau rosé doit être la seule chose mignonne de tout mon corps. Plus haut, deux ambres d’un éclat contrastant avec mon âme sont emplies d’un flamme qui jamais ne s’éteindra. Preuve en sont mes griffes et mes crocs : petits et fin, mais pointus comme des lames, ils peuvent couper un fil de vie en une seconde. Triste comme la vie est simple à ôter. Parfois, quand je pense à lui, quand je réfléchis, quand je suis nerveuse. Tout le temps quoi. Dans ces moments là, je secoue nerveusement la queue, comme pour chasser les larmes. Mais quand je pense à lui, ça ne marche pas. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mon esprit est tel que mon corps : je ne peux frapper fort, alors j’use de ma vitesse et de mon agilité. Pour donner de violents coups, j’utilise la force centrifuge. Aaah oui, t’aurais pas du sécher les cours. Par exemple, en tournant sur moi même, je prends de l’élan, et bam. En matière de vivacité, j’ai rien à envier aux chats ailés. Leurs ailes peut être. Leur vie. Petit Nuage. ✖ Me, Myself & I ✖ Je suis pas vraiment quelqu’un qu’on pourrait qualifier de souriant. Ce n’est pas que je ne sois pas heureuse. Peut être un peu. Mais c’est surtout que le sourire m’est difficile, maintenant qu’il est parti. Avant, je souriais à tout et à tout le monde. Quand il me souriait, mon visage s’illuminait. Maintenant, même le soleil se refuse à rentrer dans notre camp. Qu’ai-je fait ? Rien. La vie est injuste et cruelle, et je n’ai pas su en profiter quand il était encore temps. Quand je souriais encore.
Ceux qui parlent pour ne rien dire devraient se taire. C’est peut-être dur, mais je m’en fous. On a un cerveau, on s’en sert. C’est pourquoi je parle peu. Si je suis réellement attaché à quelqu’un, nous parlerons par le cœur, par les yeux. Les mots ne sont rien. Ils ne valent rien. S’ils avaient une importance quelconque, il serait encore là. A présent, je préfère éviter les relations. Je préfère briser une relation plutôt que de l’entretenir. A quoi bon ? Avec mes neuf vies, j’en verrai passer des morts. Je ne veux pas m’attacher à l’un deux et le voir mourir sans que moi, j’ai pris une ride. Je ne veux plus pleurer autant que ce jour là. Plus jamais. Cependant, ça veut pas dire que je me fous de l’état de mon clan. Quand on a des responsabilités, on les prend. Et puis, je tiens à eux. J’essaie de ne pas trop m’attacher à l’un en particulier, mais tous, je les aime. Et je pleure intérieurement pour chaque mort. Mais quelque soit le mort, il ne faut pas montrer ma faiblesse. Ce serait la pire des choses. Même envers les chats ailés, je pleure, aussi étrange que cela puisse paraître, je ne ressens aucune haine envers eux. Après tout, eux aussi sont condamnés. Petits anges à l’avenir incertain. Ils peuvent à tout moment s’écraser. Quelle ironie. Moi, je vis dans le présent. Je ne regarde jamais en arrière. Je ne regarde pas pour le future. La vie est trop courte pour penser à autre chose qu’à l’instant présent.
Si quiconque me met en colère, il va jongler. Si quiconque se moque de mon passé, il va crever. C’est aussi simple que ça. Bien que froide, je m’énerve vite. Je peux rapidement avoir des paroles acerbes et ironiques. J’ai déjà tout perdu. Que pourrais-je encore perdre ? Personne ne peut piétiner mes sentiments. Personne ne peut m’écraser. S’il faut se battre, je me battrai. S’il faut tuer, je tuerai. C’est aussi simple que ça. ✖ Behind the screen ✖ âge • haha, secret /D surnom • Fram' sexe • fille /o/ comment as tu connu le forum ? • j'en suis la co-fondatrice :3 ton avis ? • objectif *pan* autre chose ? • négatif, mon commandant. code du règlement • auto-validation powa ♥ image by consolation-prizes # code by shiya. |
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